dimanche 5 septembre 2021

Exemple concret de croisement de tunnels

À la hauteur de la 18e avenue, le tracé turquoise sous le boulevard Rosemont croise un tunnel existant. Ce tunnel foré pour l'aqueduc vient se raccorder au grand réservoir d'eau qui existe sous le parc Étienne Desmartaux.



La coupe de terrain localisée à cette intersection montre que le roc existe à quelques mètres de profondeur seulement sous une mince couche de sol meuble (montré en teinte jaune dans la figure). Le tunnel existant recoupe perpendiculairement le boulevard Rosemont à une grande profondeur, à plus de 40 m sous la surface du roc. Il y aura donc amplement d'espace pour permettre le passage du REM au-dessus de ce tunnel existant. L'excavation en tunnelier pour les besoins des deux voies du REM requiert un très grand diamètre. Nous avons localisé un cercle de 9 mètres diamètre vers 20 m de profondeur dans la coupe de terrain, mais en réalité il y aura à cet emplacement une grande latitude en hauteur pour choisir une position optimale.

Là comme ailleurs sur tout le tracé qui suit les rues et boulevards, dans la première tranche entre zéro et six mètres de profondeur, il y a des utilités enfouies sous les emprises publiques : réseau d'aqueduc, égouts et collecteurs, conduites de gaz, réseau de câblages enfouis. Ces structures existantes ne sont pas un obstacle à l'implantation d'un REM souterrain, mais elles devront être bien inventoriées en rapport avec l'implantation des édicules, des sorties des stations vers la surface.

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Pourquoi une approche différente pour aborder la question du REM de l’Est?

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